Vital Kamerhe pourrait ne pas se présenter ce lundi à la première audience de son procès en appel dans l’affaire de corruption et de détournement des fonds destinés au programme d’urgence de 100 jours du Chef de l’État. Des sources proches de son parti politique, l’UNC, rapportent qu’il serait encore trop faible vu son état de santé.
Depuis quelques mois après le prononcé du jugement en première instance, sa santé s’était gravement détériorée au point de nécessiter son évacuation à l’étranger pour des soins plus appropriés. Le vice-Ministre de la Justice, qui lui avait rendu visite, s’en était rendue compte et avait aussi préconisé cette évacuation médicale.
Quant au procès, la défense de Kamerhe se dit sereine et confiante. Me Kabengela, l’un de ses avocats, soutient que les obstacles d’hier ont été levés. Il dit également avoir confiance aux nouveaux juges avec qui ils sont désormais disposés à travailler. « La précipitation a laissé la place au savoir-faire », ajoute-t-il, avant de dire que l’attente de la défense aujourd’hui est de voir ces juges considérer les preuves contenus dans le dossier et qui, selon lui, plaident pour l’innocence et l’acquittement de leur client.
Même si Félix Tshisekedi a trouvé un remplaçant à Kamerhe comme Directeur de son cabinet, le parti de ce dernier a adhérer à l’Union sacrée initiée par le Chef de l’État.
JEK
